Maintien en détention de Paul Watson au Groenland : Agnès Pannier-Runacher appelle à la libération du défenseur des baleines

La détention du fondateur de Sea Shepherd a été prolongée jusqu’à la mi-novembre. Il a demandé l’asile politique en France mais, selon la ministre de la Transition, une telle demande s’examine "en étant arrivé sur le territoire français".
Article rédigé par franceinfo
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Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, de l'Énergie, du Climat et de la Prévention des risques, le 24 octobre sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Pour la quatrième fois en trois mois de détention, Paul Watson a été auditionné mercredi par un juge groenlandais qui a décidé son maintien en détention jusqu'au 13 novembre, dans l'attente de la décision du gouvernement danois sur la demande d'extradition du Japon. Invitée de franceinfo jeudi 24 octobre, la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher appelle à "la libération" du militant.

 “Je l'ai dit à mon homologue danois et je lui redirai, assure-t-elle. Réitérer avec le président de la République que les faits qui lui sont reprochés, de notre point de vue, ne motivent pas, ne justifient pas une détention et appeler à la libération de Paul Watson".

Le fondateur de Sea Shepherd  a demandé mercredi 16 octobre l’asile politique en France où il s’est établi. Dans sa lettre au chef de l'État français, publiée par Sea Shepherd France sur les réseaux sociaux, l'écologiste affirme que le Japon le "persécute" pour un motif "politique et non judiciaire". Mais la question se heurte à un problème de droit, soulève Agnès Pannier-Runacher, faisant écho à son homologue du ministère des Affaires étrangères sur France Inter, le 18 octobre. "Pour donner l'asile politique, voire pour simplement examiner l'asile politique, il faut le faire en étant arrivé sur le territoire français, pointe la ministre, et vous voyez bien que le point clé, c'est sa libération".

La porte-parole du gouvernement français avait indiqué le 17 octobre que la demande n'était "pas tranchée". Plusieurs personnalités politiques françaises soutiennent la demande du militant écologiste.  

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